Les cultures estivales des Bouches-du Rhône et du Vaucluse vivent grâce aux travailleurs immigrés Sud-Américain venues d’Espagne. En plus de leurs conditions de vies très précaires, ils vivent la peur au ventre de se faire renvoyer s’ils sont positifs au coronavirus.
Les riverains s’inquiètent. « Avec les conditions dans lesquelles ils vivent, ce n’est pas étonnant qu’il y ait autant de Covid chez les Latinos »
A la sortie du centre de dépistage, Pablo, 22 ans, et Nathaly, 21 ans, font un signe de croix. « J’ai un bébé en Espagne, explique le jeune Colombien. Si je suis positif, je ne sais pas ce que je vais faire. Je suis venu ici pour travailler. » Nathaly, elle, a tenté de convaincre celle qui partage sa chambre sur l’exploitation de concombres où elle travaille de venir elle aussi se faire dépister. « Impossible : elle a beaucoup trop peur. Soit de la police de l’air et des frontières, soit d’être renvoyée en Espagne sans son salaire », explique-t-elle.
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